Entre le Rouge et le Noir, Soirées Cabaret au Petit Medley en collaboration avec CIBL et Québec Pop
Le lundi 23 mai : Dominique Nadia, une première présence remarquée à Montréal
Les lundis nous paraissent tellement plus agréables depuis que les soirées Entre le Rouge et le Noir existent, on se surprend maintenant à avoir hâte au lundi ! De magnifiques découvertes encore cette semaine, toutes différentes et toutes aussi intéressantes. En lever de rideau, Landriault lance un clin d’oeil à l’ivresse de l’amour avec notre chanson Celle qui fait sourire le coeur de l’anarchiste, avant de présenter sa co-animatrice de la soirée, la toujours chaleureuse Sylvie Royer.
Comme première invitée, Monique Paquin, celle dont les compositions baignent dans la chanson dite à texte, tout à côté des Bernard Cimon, Stéphane Côté, Clémence Desrochers, Jean-Roger Caussimon, Serge Gainsbourg, et autres qu’elle interprète régulièrement en spectacle. Ce soir, que des créations à elle, soit Hubert, Reviens (sur un texte de Jean-Roger Caussimon), Des cerisiers un océan, Ta peau satin, Je n’aurais jamais dû et la pièce titre de son premier CD, Voler.
Pour faire suite à Monique, j’ai eu l’agréable tâche de présenter la chanteuse humoriste Annadrey qui venait faire une dernière présence sur scène au Québec puisqu’elle retourne en France pour y donner une série de spectacles là-bas. Un 30 minutes bien rempli et qui a déridé la salle grâce aux chansons J’suis d’occasion, Un prénom à…, La bonne taille, L’analyse, Nous aussi, et quelques autres. A bientôt Annadrey (on espère) !
Pour terminer cette première partie, de la belle visite de la région de Gatineau, Dominique Nadia accompagnée de Frédéric Dorval à la guitare, qui vient présenter quelques extraits de son premier album intitulé Éclats de Vie qui connaît une popularité intéressante sur plusieurs radios canadiennes françaises. Le secret des mots, Vie mécanique, En cavale, Petits bonheurs (quelle belle chanson accrocheuse), C’est ma prière, Tu n’es plus là, Une soirée de filles, etc. Dominique Nadia prend la vie du côté positif, cela se reflète bien dans sa personnalité et ses chansons, une belle philosophie de vie !
En ouverture de deuxième partie, on nous présente un nouveau groupe dont j’entendais parler pour la première fois. Gavrosh est formé autour de l’auteure, compositrice et interprète Diane Fafard et comprend Jean Desrochers (guitare, compositions), Manuel Klein (guitare), Philippe Latour (contrebasse) et Arianne Gruet Pelchat (violon). Parmi les pièces qui mélangent le style chansonnier et les musiques du monde (merci au violon d’Arianne), ils ont joué Hommes à la mer, Almodovar, Les quais de gare, L’île et Le blues à Marguerite. Une autre belle découverte à suivre.
Finalement, histoire de mettre le crémage sur un gâteau déjà bien appétissant, Landriault nous a présenté Ivy, un chansonnier qui roule sa bosse depuis un petit bout de temps déjà. Les travers de la société et de la politique (excellente Patapouf) y éclatent au grand jour sous des musiques très rythmées et bien englobées par le multi-instrumentiste André Daneau. Nous avons eu droit à plusieurs excellentes compositions dont Tant de choses, A dos de chameau (ils sont deux boss), Patapouf (en déshonneur de Jean Charest) et L’homme invisible.